Ces derniers jours ont été marqués par une vague de libération de femmes et d’hommes qui avaient été arrêtés et détenus au cours des douloureux évènements que le pays a connus ces deux dernières années et durant lesquels plus d’une soixantaine de personnes ont perdu la vie. Dans les poignants témoignages que certains d’entre eux ont faits, il ressort que la plupart des arrestations, intervenues lors des manifestations organisées par des partis et organisations légalement constitués, ont été arbitraires et que les conditions de détention violaient la dignité humaine. Comment est-ce possible dans un pays dont la Constitution affirme que « le respect des libertés fondamentales et des droits du citoyen sont les bases de la société sénégalaise » ou proclame « le respect et la consolidation d’un état de droit dans lequel l’Etat et les citoyens sont soumis aux mêmes normes juridiques sous le contrôle d’une justice indépendante et impartiale » ?
Nous examinerons ces questions dans leurs aspects les plus concrets, les droits des personnes en état d’arrestation, l’exercice des libertés publiques comme la liberté de manifestation, la liberté d’expression, la liberté d’association, le droit à un procès équitable, la participation politique des citoyens à la vie de la cite, etc.
Aujourd’hui, nous avons le privilège d’accueillir nos invités, Maître Moussa SARR, avocat, et Monsieur Ibrahima KANE, chargé de programmes à OSIWA. Ils analyseront les développements récents et examineront les perspectives d’avenir pour les droits et libertés politiques au Sénégal.
Restez connectés pour plus de détails sur l’heure exacte de diffusion et préparez-vous à une discussion captivante sur SudSavoirs.com.